Koen Augustijnen

Né en 1967 à Mechelen (Belgique). Il a étudié l’histoire à l’Université de Gand  et a suivi des ateliers de théâtre au conservatoire d’Anvers, ainsi qu’auprès de Jan Decorte, à Bruxelles. Il a suivi des ateliers de danse chez Wim Vandekeybus, Caro Lambert, Min Tanaka, Laurie Booth, Suzanne Linke, Francisco Camacho, Christine Quoiraud, Frank van de Ven et David Zambrano. Mais la plus grande partie de sa formation et de son expérience réside dans la mise en scène de pièces pour les ballets C de la B.

Koen travaillait en étroite collaboration avec les ballets C de la B depuis 1991. Tout d’abord, comme danseur dans les pièces d’Alain Platel (Mussen, Bonjour Madame, La Tristesa Complice) et de Hans Van den Broeck (How to approach a dog). En 1997 il devient l’un des chorégraphes permanents de la compagnie. Avec To Crush Time (1997), il signe sa première production personnelle. Il s’attelle ensuite à Plage Tattoo (1999), Ernesto (2000), et Just another landscape for some jukebox money (2002). bâche (2004) lui donne la reconnaissance internationale, suivi par Import/Export (2006), Ashes (2009) et Au-delà (2012).

Lorsqu’il ne travaille pas pour les ballets C de la B, il collabore parfois en tant que chorégraphe avec dEUS, (concerts et videoclips), Ivo Van Hove & Toneelgroep Amsterdam, Arne Sierens & Compagnie Cecilia et Stalker Theatre Company. En 2011, il crée en collaboration avec TG STAN Oogst. En 2009, il invente une chorégraphie de masse pour 10.000 personnes sur une plage d’Ostende pour le vidéoclip Dance for the climate de Nic Balthazar.

 

En 2013, Koen quitte les ballets C de la B pour commencer une carrière de free-lance. Ensemble avec Rosalba Torres Guerrero et Hildegard Devuyst, ils créent Badke au KVS. Le point de départ est la Dabke, danse traditionnelle palestinienne, expression énergique et populaire de l’appartenance à un corps collectif. Ce spectacle a tourné intensivement au niveau national et international pendant 4 ans. Également en 2013, il crée Gudirr Gudirr, une collaboration unique entre le choréographe, la danseuse « aborigène » Dalisia Pigram et l’artiste visuel Vermont Ah Kee pour la compagnie Marrugeku. Gudirr Gudirr gagne le prix du meilleur spectacle indépendant à l’Australian National Dance Award.

Lors de la création de Commission de la vérité, Koen collabore avec le duo Chokri et Zouzou Ben Chika. À cette occasion, il retravaille et remet en situation un solo crée par Chantal Loïal sur la Vénus noire. Devant la commission de vérité, Koen propose ce solo comme un témoignage qu’il défend oralement avec passion. Le spectacle est invité à Johannesburg en février 2014.

Pour Sehnsucht, créé en 2014, il réunit 6 danseurs contemporains de TanzMainz et le superbe accordéoniste belge Philippe Thuriot autour des Variations Goldberg de J.S. Bach. En 2015 il participe à Dance Moves Cities, un projet en réseau entre les villes de Riga, Terni et Krakow avec le soutien du programme culturel de l’Union Européenne dans le cadre de Riga 2014, capitale européenne de la culture. Dans ce cadre, Koen a rencontré et travaillé avec des jeunes artistes de chacune de ces villes. Ensemble, ils questionnent les dynamiques de groupe dans une communauté, une entité en constante mutation. À Riga, les stages aboutissent à la création d’un spectacle: With love from Vecmilgravis. Avec Dancing Bach (2015), Koen signe un nouveau spectacle de danse, dont la première a été jouée le 28 février 2015 dans le Konzert Theater à Bern en Suisse.

En 2015, il retravaille avec Ivo Van Hove du Toneelgroep Amsterdam pour Stille kracht et en 2016 pour De dingen gaan voorbij, puis il est mentor pour un projet à Ricts à Bruxelles. La même année, il signe la chorégraphie pour Eldorado, spectacle du metteur en scène suisse Patrick Mohr avec le Théâtre Spirale à Genève. Il est ensuite invité pour la première fois comme mentor pour le TalentLab initié par Les Théâtres de la Ville de Luxembourg. Yoyogi (2015) est une initiative du chorégraphe Belge Koen De Preter. Pour Beytna (2016) cinq chorégraphes en provenance du Liban, du Maroc, du Japon, de la Belgique et du Togo se rencontrent sur scène autour d’un table pleine de victuailles.

 

En 2017, pour Hochzeit (Mariage), Koen Augustijnen et Rosalba Torres Guerrero ont reçu une commande du Staatstheater Mainz pour une création rassemblant 19 danseurs de Tanzmainz, 5 acteurs de l’ensemble du Staatstheater, 5 musiciens de Vibes, et des performers invités.

Siamese Cie. est la nouvelle structure artistique de Koen Augustijnen et Rosalba Guerrero Torres. A l’avenir, ils souhaitent consolider cette histoire commune.