Pièce pour 4 danseurs et 1 pianiste

Autóctonos II

Ayelen Parolin

création 2017

Concept & Chorégraphie : Ayelen Parolin

Interprètes : Daniel Barkan, Jeanne Colin, Marc Iglesias et Eveline Van Bauwel

Création & interprétation musicale : Lea Petra

Dramaturgie : Olivier Hespel

Regard extérieur : Leslie Mannes

Création lumières : Laurence Halloy

Costumes : Ayelen Parolin

Production & Diffusion : Karin Vermeire

Production : RUDA asbl

Coproduction : Charleroi danse, Kunstenfestivaldesarts, Théâtre les Tanneurs (Bruxelles), Théâtre de Liège, Festival Montpellier Danse 2017, CCN de Tours / Thomas Lebrun, Le Gymnase CDC Roubaix-Hauts de France, Le CCN Ballet National de Marseille, CDC Atelier de Paris, Ma scène nationale – Pays de Montbéliard & Theater Freiburg (DE)

Avec l’aide de la Fédération Wallonie – Bruxelles – Service de la Danse.

Avec le soutien de WBI, WBT/D, SABAM, SACD

Accueil : Studio La Raffinerie / Charleroi danse, Théâtre Les Tanneurs, Les Brigittines, Grand Studio, Studio Cie Thor, Studio Ultima Vez, ZSenne Art Lab, CCN de Tours & Le Gymnase CDC

Ayelen Parolin est en résidence de création au Théâtre de Liège pour 2016 et 2017 et accompagnée par Grand Studio.

 

Charleroi danse s’engage à produire, présenter et accompagner les œuvres de Ayelen Parolin durant trois années, de 2017 à 2020.

 

Présenté à l’occasion de la réunion plénière de l’IETM à Bruxelles
22 > 26.11.2017
www.ietm.org

Née à Buenos Aires, Ayelen Parolin vit et travaille à Bruxelles. Interprète singulière et puissante, elle signe désormais des pièces empreintes d’une étrangeté animale. Pour cette fine observatrice de la nature humaine, confiante dans la force des femmes, la flamboyance et la poésie se nichent dans les chemins de traverse et les audaces de la subversion.

Quintet entre une pianiste-compositeure et quatre danseurs, Autóctonos II interroge la place du groupe, du « faire groupe », dans cette société de l’endurance, de l’indifférence et de la productivité qui est la nôtre. Abstraite et « mathématique » à première vue, la pièce appuie son écriture sur l’engagement et la ténacité physiques de ses interprètes. Une puissance à fleur de peau, tout en rétention de plus en plus ténue.

Allusion au cercle – celui qui est censé (ré-)unir – et affirmation de la stabilité, de l’ordre et de l’uniformisation : les points de départ du développement chorégraphique. Pour mieux ensuite faire transpirer les fêlures du système, les fragilités humaines de chacun.e, et éprouver ainsi la force grégaire du groupe, la force guerrière du groupe. Potentiellement tout aussi force d’exclusion que force de résistance.

Ven. 24.11.2017
21:00
Bruxelles - La Raffinerie
Sam. 25.11.2017
20:30
Bruxelles - La Raffinerie
60'