DEDANSDEHORS / Buzzland Citydreams

Pour la journée de la danse, alors que l’espace public en ces temps de pandémie s’est transformé en territoire de plus en plus hostile pour un grand nombre de corps et d’identités, nous vous invitons à une immersion sensible du paysage urbain et de ce qui l’habite. En portant une attention aiguë sur les manières dont l’activité de la ville imprègne nos corps et nos perceptions sensorielles, nous partagerons des instruments d’écoute qui viennent informer la pluralité de nos expériences quotidiennes avec le milieu.

En initiant une chorégraphie de résistance au métronome de la ville, nous dessinerons de nouvelles architectures du geste qui dévient les trajectoires normatives qui constituent ces temps et ces espaces. Nous construirons, avec celleux qui désirent se joindre à la danse, un lieu de transformation collective qui vient célébrer nos identités multiples et nos désirs les plus abstraits. Nous apprendrons à sortir de nos corps formatés, à écouter ce qu’ils ont à nous dire.

Nous explorerons la puissance de la danse comme réappropriation de nos corps et de nos environnements, comme outil d’émancipation face à des politiques du vivant nocifs et vides d’horizon poétique. Nous déambulerons, nous engagerons, ensemble, à travers une nouvelle cartographie des possibles liés au corps et à tout ce qu’il habite. Nous habiterons un territoire en dérive où l’étrange et l’inattendue sont au cœur de la pratique en jeu.

À propos des events DedansDehors :

Riches de nos différentes actions en médiation, nous travaillons aujourd’hui à consolider nos liens avec le tissu associatif du quartier. Nous pensons que la danse peut s’inscrire progressivement et à long terme dans l’expérience sensorielle des habitant·e·s, et partager leurs espaces de vie et de rencontre. Sous l’appellation DedansDehors, sont regroupés les différents projets conçus pour les espaces extérieurs de Molenbeek. Charleroi danse se joint au contrat de rénovation urbaine et propose des rencontres pour et dans l’espace public.Définissant la réalité du débat public et de la rencontre, ces “lieux (du) commun” nous offrent la possibilité de travailler en dynamique avec les associations du quartier et de proposer, collectivement, un nouvel usage de l’espace, pour et par ses habitant·e·s.