Dreamcatcher

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Thierry De Mey a traversé les dix dernières années de Charleroi danse avec de nombreux projets qui tous mettaient en scène son insatiable curiosité sur les liens que le mouvement entretient avec le son et l’image. Précurseur dans ce domaine, il a signé quelques belles œuvres qui resteront dans la mémoire des spectateurs de Charleroi danse. En guise de dernier geste de son attachement à cette structure, il propose une nouvelle installation qui sera hébergée au Quai 10 à Charleroi durant toute la Biennale.

Composée de centaines de bambous suspendus et d’un parcours inscrit au sol, l’installation invite le spectateur-acteur à traverser l’espace sur une vingtaine de mètres en faisant sonner les bambous au passage des corps ou d’un frôlement de la main. Cinq parcours en tresses peuvent ainsi être agis en simultané, composant une partition éphémère et chaque fois renouvelée en fonction des participants, danseurs ou passants. Intitulée Dreamcatcher en référence aux petits carillons indiens, chasseurs de mauvais rêves, cette nouvelle proposition dit bien la légèreté des sons provoqués par le mouvement du vent dans un renouvellement perpétuel.

La capture du mouvement est depuis toujours une source de recherche pour cet artiste qui en découvre des matérialisations inédites à chacune de ses pièces. Celle-ci nous invite à faire s’envoler nos cauchemars et à les faire tintinnabuler.

Quelques traces filmées seront retransmises sur écran et sur le site de Charleroi danse.