Dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts

Violences

Léa Drouet

Théâtre

Conception, écriture et interprétation : Léa Drouet
Production : Vaisseau
Dramaturgie : Camille Louis
Scénographie : Élodie Dauguet
Création sonore : Èlg
Assistanat à la mise en scène : Laurie Bellanca
Lumières : Léonard Cornevin
Régie lumières : Suzanna Bauer
Production, diffusion : France Morin, Cécile Perrichon – Arts Management Agency

Production : Vaisseau
Coproduction : Nanterre-Amandiers Centre dramatique national, Kunstenfestivaldesarts, Charleroi danse Centre chorégraphique de Wallonie-Bruxelles, La Coop asbl
Avec le soutien de : Actoral – Festival & Bureau d’accompagnement d’artistes, Fédération Wallonie-Bruxelles, Service Interdisciplinaire, Wallonie-Bruxelles Théâtre/Danse, Centre Wallonie-Bruxelles Paris, Shelterprod, Taxshelter.be, ING, Tax-Shelter du gouvernement fédéral belge, SACD, Institut Français
Résidences : Kunstencentrum Buda, Charleroi danse, [e]utopia, La Bellone, Montevideo
 
Une co-présentation : Kunstenfestivaldesarts & Charleroi danse
 
Visuels : © Élodie Dauguet / © Cindy Sechet

Juin 1942, peu avant la rafle du Vél d’Hiv en France. Mado a 10 ans ; elle franchit la ligne de démarcation entre la zone occupée et la zone libre avec un groupe d’étrangers, sans ses parents. Elle traverse la frontière de nuit, et prend seule un train pour Vichy, avant d’être accueillie par une famille de paysans d’Auvergne pendant plusieurs années. À partir de l’histoire de Mado, sa grand-mère, Léa Drouet nous transporte dans sa nouvelle création, Violences. Dans celle-ci, plutôt que de représenter la violence directe, l’artiste s’attache à montrer les conditions qui la rendent légitime. Seule sur scène, à l’intérieur d’un bac à sable, elle construit et défait des architectures faites de murs, de paysages, de frontières, à travers lesquelles évolue le récit. Avec une dramaturgie de résonances, l’histoire de Mado rebondit dans des événements récents – comme l’histoire de Mawda, une petite fille kurde de 2 ans abattue par un policier belge en 2018 – qui font écho à ce que peut être la violence contemporaine et ses formes de résistance. Si le sable est généralement ce qui absorbe toutes les traces et efface souvent celles de violence, il est ici aussi porteur de promesses de configurations futures, que Léa Drouet, telle une enfant qui joue, expérimente et présente sous nos yeux.

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La performance du 14.05 sera doublée en Langue des Signes de Belgique Francophone (LSBF)

Jeu. 13.05.2021
20:00
Web
spectacles
Ven. 14.05.2021
19:00
Web
spectacles
Sam. 15.05.2021
19:00
Web
spectacles
Dim. 16.05.2021
19:00
Web
spectacles
50'